mercredi 20 octobre 2010

Tricot or not tricot, that is the question


Golden Hook - Il ne vous reste plus qu'à dire merci. from GoldenHook on Vimeo.

J'aurai toujours un grand regret : ma mamie ne tricote pas. Et j'aurais adoré qu'elle tricote. Une grosse écharpe, le bonnet assorti qui gratte le front ou encore des bonnes grosses moufles qui permettent de garder les mains bien au chaud (mais absolument pas de tenir des clés, conduire, lire, manger, etc). Bref, ma mamie ne tricote pas. C'est donc avec une joie non dissimulée que je découvre le site http://www.goldenhook.fr.

Le concept est plutôt sympathique : des mamies tricotent sur demande écharpes, bonnets, snoods (NB : oui toi aussi apprend ce nouveau mot aujourd'hui : c'est comme un gros col roulé sans le pull qui va avec.) et même des accessoires, bref elles nous habillent pour affronter la rigueur de l'hiver. C'est 100% Made in France et en plus on choisit tout : matières, coloris, taille du ponpon, bref on dit youpi. On peut même choisir sa mamie, ça fait chaud au coeur en plus du reste.
Oui mais. C'est sans compter le prix. Et là je ne cache pas que ça m'a un peu refroidi. Je frôlais les 100€ avec mon bonnet bicolore (mais il était vraiment canon cela dit). C'est vrai, c'est une pièce unique, fait main, livrée rapidement et on grossit la retraite d'une gentille mamie (enfin ça pour le coup ça reste à prouver. On peut être à la fois une vieille peau de vache et aimer tricoter de la laine de mouton, non ? Mais c'est un autre débat, ne perdons pas le fil). A partir du moment où je ne me subventionne même pas complètement pour vivre (comprendre "actuellement en recherche d'emploi"), ça devient compliqué de réaliser une B.A. pure Alpaga.
A ce propos, avoir un P.E.L c'est bien mais des fois je me dis que j'aurai vraiment adoré que mes parents m'ouvrent un P.E.F (Plan Epagrne Fashion). Enfin bref.
D'où cette question de conscience qui me taraude depuis : vaut-il mieux se ruiner pour faire travailler une grand-maman bien de chez nous (si si, une écharpe à 120 € j'appelle ça se ruiner) ou payer à un prix dérisoire un bonnet synthétique confectionné par une petite chinoise de 12 ans pour le compte d'une marque de vêtement à la mode et ainsi entretenir ce système pourri jusqu'au coeur de la pelotte...?
N'ayant toujours pas répondu à cette grande question je fais pénitence en sortant sans gants et j'attends que ma maman se décide enfin à s'abonner à Phildar.

2 commentaires:

Dédé a dit…

Te met pas les nerfs en pelotte Laurène !

Laurinette a dit…

;)